
Ce matin, je suis d’humeur déterminée. Je me lève et très rapidement, je me mets au travail. Toutes les tâches administratives du jour sont accomplies, en un rien de temps. Je suis productive et c’est agréable.
Je décide d’aller faire le plein d’air et de me dégourdir les jambes. Il ne fait pas particulièrement beau. Je dirais même qu’il fait plutôt froid. Cet température conditionne le rythme de ma marche. Mon pas est rapide. Au fond, je souhaite arriver rapidement en lieu tempéré. Dans la montée, je ne relâche pas la vitesse. Mon souffle s’accélère et mon coeur tape dans ma poitrine. Les sensations dans mes jambes sont anesthésiées par l’air glacial. Je me sens réellement vivante.
Après mon repas du midi, je m’accorde un temps de pause. Je me laisse emporter par des vidéos sur les voyages. Cela m’insuffle des envies. Je me rends compte que de plus en plus de choses me seront à nouveau possible, avec le temps. Je veux même penser que je suis capable de monter sur n’importe quelle montagne, si je le souhaite. Cet escapade ouvre mes horizons et le champ des possibles devient alors infini. Je ne veux plus avoir de limites.
L’esprit aéré, je prends le temps d’écrire. L’exercice devient de plus en plus routinier. Loin d’être lassant pour autant, je trouve mes marques, simplement. Je peine à juger si je progresse ou non, néanmoins, poser tous ses mots me procure une satisfaction particulière. Chaque jour, les événements sont transcrits. Je célèbre chaque action banale de mon quotidien. C’est insignifiant et pourtant, tellement important à mes yeux. Je suis gorgée de gratitude pour cette vie. Ma vie. Je veux garder tous les détails de celle-ci.
Je conclus ma journée par ma pratique de yoga. A la fin, je prends le temps de méditer, avec difficultés. En effet, mes pensées sont incontrôlable. Je prends conscience de demain. Ce sera ma dernière journée de travail. En y songeant, une onde de stress m’envahit. Je suis assez forte: je la saisi, la cache sous mon tapis et vais me coucher.
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