Jour 24

Photo de jonas mohamadi sur Pexels.com

Je passe une nuit que je ne saurais qualifier. A la fois, j’ai dormi suffisamment et au même temps, j’étais tellement impatiente de commencer la journée que je ne me suis pas reposée. C’est pas grave, ce sera mieux la prochaine fois.

Je me lève donc avec détermination. Je sais que j’ai énormément de choses à faire ce matin. Après un thé, j’organise mon travail et me plonge dans celui-ci. La matinée passe à une allure folle. Je suis heureuse de pouvoir cocher au fur et à mesures des cases dans ma liste. Je confirme, une fois de plus, que j’ai les capacités d’avancer et qu’il n’y a pas de raisons de s’en inquiéter. C’est rassurant. Peu avant les coups de midi, je ressens la fatigue. Je commence à commettre des petites erreurs d’inattention. Dès ce moment-là, je décide de mettre à jour mon planning pour demain et de ranger. J’ai suffisamment travailler pour aujourd’hui.

En me levant de ma chaise, mon dos craque. La douleur s’installe. Résignée, je m’applique un patch chauffant et file en cuisine car je n’ai pas le temps de m’écouter plus que ça.

Je me prépare à manger et peu après ma pause, je sors pour un rendez-vous. C’est ma dernière obligation de la journée, vite!

En rentrant, je profite de marcher un peu dans la ville, sans musique. Le temps est doux, le ciel est d’un gris très clair. Les gens vont et viennent. Tout le monde marche à un rythme effréné que je ne saurais tenir. Il y a le bruit des bus, des voitures, des passants. Le feu qui retentit lorsqu’il devient vert. Il y a tellement de monde sur les passages piétons que je me sens poussée par la masse, pour avancer plus rapidement. Cette marche n’est pas de tout repos. Je rentre remplie du vrombissement de la ville. Et je le dépose en enlevant ma veste, sur le porte manteau.

Je m’accorde un moment de somnolence, dans le canapé. Je me sens accomplie mais fatiguée. Je me questionne sur l’idée de bouquiner un peu. Finalement, je décide que ne rien faire est justifié. Alors j’observe la pièce. Par moment, je clos mes yeux. La luminosité baisse peu à peu.

Lorsque je reprends mes esprits, je décide de laisser passer ma pratique de yoga pour aujourd’hui. La motivation d’aller sur mon tapis ne dépasse pas le respect que j’ai envers mes limites physiques. Je ressens le besoin de récupérer. Je suis tellement reconnaissante de pouvoir faire de plus en plus d’activités. Il y a quelques mois, j’étais en pleine survie et je ne dois pas l’oublier. Je dois célébrer mes accomplissements et permettre à mon corps d’en envisager toujours plus.

Je décide d’écrire. Les mots sont fluides. Il me reste suffisamment d’énergie intellectuelle.

Ma journée est belle.

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