
La fin de l’année approche à grand pas. Je vois mes réserves d’énergie diminuer brutalement, sans comprendre pourquoi.
Je me réveille et reste dans un demi sommeil. Par moment, je saisis ma liseuse. Je n’arrive pas à suivre le récit. Je me sens usée, fatiguée. Je cesse, je la pose et ferme les yeux. Je me repose. La journée s’écoule.
C’est un jour où tous les actes me coûtent le double. Dès que j’ai l’occasion de m’asseoir, je le fais. J’écris à peine. Je mange à peine. Je passe mon tour pour marcher ou faire du yoga. Je vis à peine.
À Contrario, mon humeur est joyeuse. J’ai un peu de mal à percevoir le second degré, je réfléchis moins bien que d’habitude mais au fond, ça va. Je ne me sens pas si mal. J’accepte cette ambiance corporelle. J’avance avec. Je m’endors épuisée. C’est ainsi, je garde l’espoir d’un meilleur lendemain.
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