La nuit a été agitée. Un courant électrique s’est déchaîné dans mes membres inférieurs ne me laissant aucun répit. Je tournais, me retournais. J’avais chaud puis froid. Je me suis levée à plusieurs reprises afin de bouger et de marcher. Loin d’être reposant, le sommeil me quitte en me laissant ses cicatrices. En sortant de ma chambre, j’apprécie la propreté et la décoration autour de moi. Je me félicite intérieurement.
Je ferme les yeux sur mon état physique et vais me balader. Le vent est puissant en ce dernier jour de l’année. À tel point que mes joues se glacent. Mon corps se contracte afin de lutter contre les bourrasques et je travaille à le détendre, à chaque pas. J’inspire l’air coupant. J’observe le lac, en pleine lutte. L’eau oscille en cadence. De toute sa puissance, elle s’écrase contre les rochers. Cet ambiance rythme ma marche, mon pas est vif. Malgré moi, je rentre vite au chaud, heureuse d’avoir bravé les éléments. Heureuse d’avoir pu assister à ce spectacle naturel, me faisant toujours le même effet magique.

L’après-midi se déroule sous le signe de la tranquillité. Je prends le temps de masser mes muscles endoloris et de regarder une série. Je sens mon corps s’alourdir. L’appel du sommeil se fait sentir et plutôt que de lutter, je l’accueille à bras ouverts. La respiration devient lente et le corps crée une chaleur réconfortante. Je m’assoupis juste le temps de me charger de vie.
En émergent, quelques mots me viennent. Je saisis de quoi les transcrire. C’est peu et suffisant.
Soirée de réveillon. À la veille d’une nouvelle page, j’enfile mes vêtements les plus confortables. Loin de moi l’idée de faire la soirée de l’année. Je n’ai besoin de rien, en particulier. Bien accompagnée, autour d’un jeu challengeant et amusant, c’est ainsi que je laisse 2020 derrière moi. La soirée est douce, simple et m’emplit encore une fois de joie.
Je remercie toutes les épreuves vécues durant cette année. Belles, enrichissantes, difficiles, tristes, peut m’importe. J’ai vécu et appris. Et je continue à avoir soif de vivre. Vivement la suite!
Un commentaire sur « Jour 41 »