Jour 84 – Météo glaciale mais coeur chaud

Cet arbuste résiste tant bien que mal.

Ce matin, quelque chose est différent. Je le sens, je peux me lever avec facilité et motivation. Je vais sur mon tapis de yoga et pratique, légère. Mes mouvements sont fluides et je suis solide.

Je poursuis sur cette lancée et après mon petit-déjeuner, pendant que les idées sont fraîches, je rejoins mon piano. Je continue mes leçons de solfège et fais courir mes doigts sur le clavier.

Je finis par me préparer et aller me promener.

Le thermomètre est d’humeur négative et ça se ressent. Malgré mon écharpe, mon bonnet, l’air froid me traverse. Il m’est difficile de respirer. Autour de moi, l’air est presque figé. Les jambes frigorifiées mais dégourdies, me voilà prête à aller me mettre à l’abris.

Je me rends auprès de ma famille. Je passe la journée avec eux. Le froid reste à la porte, ensemble nos coeurs sont au chaud. L’amour dans la simplicité ou la simplicité de l’amour. Je n’ai pas besoin d’en dire plus.

Ce soir, je m’installe devant un jeu vidéo très intriguant. C’est une douce journée qui s’achève.

Jour 36

Photo de Ylanite Koppens sur Pexels.com

Réveil avec douceur. Toujours aussi sereine au sein de mon nid familial, je pense avoir rechargé mes batteries profondes, celle qui me permettent de carburer contre vents et marées.

Je passe une journée partagée avec ma famille puis avec une amie qui m’est chère. J’ai souvent entendu que les amis sont la famille que l’on se choisit et je dois admettre que je suis totalement en accord. Auprès d’elle, je me sens comprise, écoutée et épanouie. Avec elle, je peux rire comme pleurer. Pour elle, je suis toujours disponible. Elle devine souvent mes pensées et sur elle, je peux me reposer. Et je fais mon possible pour prendre soin d’elle. Nous avons mis du temps à nous trouver réellement et ça valait le coup.

C’est un jour de joie, placé sous le signe de la gratitude. Les fêtes ne sont qu’un prétexte pour passer plus de temps ensemble. Et si vous vous demandez quel est le meilleur cadeau sous mon sapin cette année, je vous répondrais que c’est la chance d’avoir cet entourage si précieux. Personne n’est parfait, mais avec leurs défauts et toutes leurs qualités, c’est ainsi que je les aime.

Le soleil tombe lorsque je me retrouve à nouveau seule, après ces quelques jours bien entourée. Dans ma tête, je passe en revue les souvenirs frais et les encres plus profondément dans ma mémoire. J’ai donné toute mon énergie et je sens qu’il est temps de réellement me reposer. Je prends quelques minutes pour m’étirer et file me préparer un repas. Le soir, je saisis l’occasion pour jouer à un jeu vidéo.

Je m’endors, paisible.

Jour 35

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Je me réveille encore une fois, avant le jour. J’ai cauchemardé avant de sortir du sommeil mais je reprends mes esprits avec fierté. Dans mon mauvais rêve, j’étais en pleine fuite d’un événement épouvantable pourtant, sans comprendre pourquoi, je me suis retournée pour l’affronter. J’ai vaincu ma peur et me suis réveillée ainsi. Pour une fois, je ne me sens pas sous l’emprise négative de ce terrible songe mais tout l’inverse. Même si ce n’était que fictif, j’ai fait preuve de courage et d’audace. Bien plus que dans la vie réelle. J’aime me laisser penser que c’est le témoignage d’une nouvelle force entrain d’être forgée et sur ce, je décide de me lever. Malgré les aventures nocturnes, je me sens reposée. C’est l’effet du cocon familial.

Être entourée de ces voix bien connues, dans cette ambiance chaleureuse, je n’ai besoin de rien d’autre pour me sentir à ma place. Finalement, mon appréhension de ne pouvoir prendre soin de moi est disparue très rapidement. Mes proches me couvre d’attentions et d‘amour.

Cette seconde journée de fête se déroule dans l’ébullition d’être ensemble. Les rires, les engueulades pour se chamailler, les soupirs, les sourires. Je prends le soin de déguster chaque seconde. J’imprime chaque instant dans ma mémoire, avec les odeurs, les sons et les textures. Ça sent le chocolat, la cannelle et il fait plutôt chaud. Je me sens totalement enrobée d’euphorie, de tendresse et de paix.

En fin de journée, ce n’est pas les mots qui manquent mais l’énergie. Je retranscris tant bien que mal mes émotions, mes souvenirs et mes pensées. Je prends le temps de m’étirer durant une quinzaine de minutes et retourne le plus vite possible me ressourcer, auprès de mes proches. Je dois profiter sans compter de ma famille. Je suis tellement reconnaissante de les avoir qu’il m’est insupportable de ne pas transformer chaque minute en une célébration. D’ailleurs, j’y retourne et tant pis pour la fatigue, je me reposerais sur eux.