
La nuit a été mouvementée mais je décide de ne pas m’attarder dessus, cela n’a aucune importance. Je me lève et vais à la fenêtre. C’est une pratique qui me permet de m’encrer dans la réalité, dans la vie et son quotidien. J’observe. Je n’ai pas encore jeter un oeil sur l’horloge mais le jour, lui, ne s’est pas encore levé. L’hiver, il profite de rallonger son sommeil. J’entends le vent qui souffle et les toits me semble mouillés. Les lumières des habitations et de la ville illuminent avec calme l’ambiance sombre. Sur les rives du lac, à différents endroits, les phares s’acharnent. Ils scintillent à tour de rôle, et par la même occasion, me confirme que la météo est tumultueuse, aujourd’hui. L’étendue d’eau est plongée dans le noir, pourtant j’imagine l’agitation dont elle doit faire preuve, en ce moment même. La force de la nature m’épate, toujours.
Je vais me recoucher, attrapant mon livre au passage. Je m’installe sous l’épais duvet et finis le roman. Il m’émeut. Deux heures se sont écoulées et je décide de me lever. Je prends quelques fruits et me dirige vers le salon. Avant que la fête ne démarre, je dois me préparer aussi mentalement que physiquement. Je commence par l’écriture. Je termine rapidement mon article, et tout aussi vite, je profite de faire un peu de yoga. Le temps défile.
Je suis excitée de pouvoir rejoindre ma famille. Je retombe en enfance, dans la joie de vivre l’instant présent et l’insouciance. Je prépare mes affaires et part pour les retrouver. Le reste, fera partie de mes souvenirs internes, les plus précieux. Chargés de rires, de joies partagées et de bonheurs simples. Avec leurs défauts, les fêtes sont particulièrement belles.
Un commentaire sur « Jour 34 »